La réforme orthographique de 1990 a rétabli le tréma sur le U pour bien préciser que le U seul se prononce. Faut-il donc écrire: "Quoi qu'on argüe", ou bien "Quoi qu'on arguë", comme l'écrivit Voltaire (Goût): "Je suis toujours ce juge intègre Qui toujours parle, arguë et contredit" ???
selon la réforme, il faudrait mettre le tréma sur la lettre à prononcer, pour lever l'ambiguïté, oups, l'ambigüité. Dans le cas présent, sur le u : argüer
Habituellement, on écrit "arguer" sans tréma, même si on prononce le "u" (ainsi argue rime avec Montaigu)
arguër est un aberration. Que faire du tréma lorsque la forme conjuguée ne contient pas de e, on le supprime ou bien on le transfère vers une autre voyelle ? nous arguöns ? nous arguämes ?!
Habituellement, on écrit "arguer" sans tréma, même si on prononce le "u" (ainsi argue rime avec Montaigu)
arguër est un aberration. Que faire du tréma lorsque la forme conjuguée ne contient pas de e, on le supprime ou bien on le transfère vers une autre voyelle ? nous arguöns ? nous arguämes ?!